Quatre scénarios possibles de fin du monde en 2020

fin du monde

S’il y a quatre ans, 2016 était élue pire année du millénaire par des internautes inquiets, 2020 semble finalement bien placée pour faire pencher la balance en sa faveur.

Avec ses catastrophes climatiques, ses génocides, ses mouvements sociaux, ses attentats et sa pandémie, on peut dire que l’année n’aura été pour beaucoup qu’une longue série de mauvaises nouvelles. Ces événements provoquent une certaine inquiétude face aux potentielles menaces qui pourraient signer la fin de l’humanité.

Mais qu’en est-il réellement aujourd’hui et quels phénomènes pourraient marquer la fin du monde tel que nous le connaissons ? Voici quatre scénarios possibles de fin du monde en 2020.

Scénario 1 : la pandémie

Pour ce premier scénario, pas besoin de beaucoup d’imagination : l’arrivée du Covid-19 et les mesures qui en découlent ont fait prendre conscience à tout un chacun des risques d’une épidémie à l’échelle mondiale. Or, selon une estimation de l’OMS du 23 janvier 2019, le Covid-19 serait environ sept fois moins contagieux que la rougeole. Difficile alors de ne pas imaginer ce qu’il en serait avec un virus plus meurtrier à la vue des dégâts et de la panique engendrée par ce coronavirus.

Si une pandémie plus destructrice venait à se développer, l’humanité pourrait bel et bien disparaître, victime de sa négligence et d’un manque de moyens face à une catastrophe contre laquelle les scientifiques et les biologistes l’avaient pourtant mise en garde.

En effet, depuis des décennies, les spécialistes alertent les dirigeants sur les risques liés au réchauffement climatique, à la destruction des écosystèmes et à la fonte du permafrost, trois vecteurs de prolifération de maladies infectieuses ou de résurgence d’anciens virus piégés dans la glace. Au moins, vous aurez l’habitude de porter le masque !

Scénario 2 : une catastrophe climatique

De plus en plus de personnes manifestent pour le climat et ce n’est pas pour rien : le réchauffement causé par l’activité humaine a en effet des conséquences redoutables.

La hausse accélérée des températures entraîne des phénomènes contre lesquels il est impossible de lutter : montée des océans, ouragans et tornades de plus en plus fréquents, sécheresses, incendies, crues et pluies diluviennes, etc.

S’ils ont toujours existé, ces éléments semblent s’enchaîner de manière de plus en plus rapprochée au fil des ans et si ces catastrophes naturelles n’ont pas raison des Hommes, les migrations forcées qu’elles entraîneront et les conflits armés pour les dernières terres viables s’en chargeront. Alors, pas question de se laisser surprendre !

Scénario 3 : une extinction de masse

Mais pas besoin qu’une catastrophe climatique nous touche de plein fouet pour sonner le glas de l’humanité : la disparition de notre environnement fera très bien l’affaire ! Le réchauffement climatique que nous avons provoqué, d’une brutalité et d’une vitesse sans précédent à l’échelle de la planète, entraîne des bouleversements rapides empêchant toute adaptation de la part des êtres vivants.

Selon un rapport de l’ONU, nous vivons actuellement la sixième extinction de masse et plus d’un million d’espèces seraient menacées par cette dernière. Or, certains de ces êtres vivants sont nécessaires à la survie de l’être humain.

Classées depuis 2016 comme espèce en voie de disparition, c’est par exemple le cas des abeilles qui sont responsables de la présence de 80 % des végétaux qui nous entourent.

En tant qu’insectes pollinisateurs, leur extinction entraînerait une perte de biodiversité à laquelle l’Humanité, incapable de se nourrir et victime des pandémies causées par ce déséquilibre, ne pourrait survivre. Pour y remédier, il faudrait renoncer aux pesticides qui éradiquent lentement, mais sûrement les populations restantes.

Scénario 4 : une crise sociale et politique

L’effondrement de l’économie et du capitalisme annoncé comme imminent par les collapsologues entraînerait une pénurie de la plupart des denrées de première nécessité.

Bien qu’il s’agirait d’un effondrement progressif, son déroulement est facile à imaginer : des pannes d’électricité et de réseau régulières, une diminution des produits disponibles en supermarché, des pénuries d’essence de plus en plus fréquentes, etc.

Dans les lieux présentant une forte densité de population, les individus seraient contraints d’entrer en conflit pour se nourrir et répondre à leurs besoins primaires. Magasins pillés, dévalisés, vols et agressions seraient alors monnaie courante dans un monde où il faudrait s’entretuer pour survivre. On assisterait sans doute à un exode vers les campagnes à la recherche de nourriture, dans un environnement hostile. Alors mieux vaut être prévoyant !